
DATE
30.04.25
Les années d’études sont souvent décrites comme des années charnières. Une période où l’on se construit, où tout semble possible. Mais derrière l’élan, il y a aussi une réalité plus fragile, plus silencieuse, que beaucoup vivent sans trop en parler.
Entre le stress des examens, les échéances, les oraux, les doutes de soi, l’incertitude face à l’avenir, la pression sociale étudiante, le sentiment d’isolement : le quotidien étudiant peut rapidement devenir une source d’épuisement et d’anxiété.
Aujourd’hui, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les troubles anxieux, les symptômes dépressifs, les insomnies et la solitude augmentent fortement chez les jeunes.
Dans ce contexte, il devient essentiel de proposer des outils accessibles et adaptés. Et c’est là que la sophrologie, même à distance, peut offrir un véritable soutien tout au long du parcours.
Un temps fort, un temps fragile
Pendant les études, tout s’accélère. On est en pleine transformation personnelle : on quitte parfois sa famille, on peut changer de ville, on cherche sa voie. On veut bien faire, tout donner, tout comprendre, tout anticiper.
Mais cette période, si riche en enjeux, est aussi celle où l’on se peut se découvrir le plus vulnérable : face à la pression des résultats, à la peur de ne pas y arriver, au besoin de faire ses preuves, à la difficulté de créer du lien, aux questionnements divers : avenir, décisions, identité.
Il est alors facile de basculer dans l’hypercontrôle, l’isolement, l’angoisse, ou le sentiment d’échec.
Mieux vivre le stress des examens
Les périodes d’examens ou de concours sont souvent vécues comme des pics de tension. Le mental tourne en boucle. On perd en concentration, le sommeil devient chaotique, le corps reste en alerte, même quand on essaie de se reposer.
La sophrologie aide à remettre du calme et de la clarté dans cette agitation : on apprend à faire une pause, à ralentir le rythme intérieur, à retrouver des repères simples. C’est une façon d’apprendre à se recentrer, à retrouver de l’espace, à gérer les montées de stress sans s’y perdre.
Préparer les oraux avec plus de confiance
Même lorsqu’on est à l’aise à l’écrit, prendre la parole peut être un vrai défi. La voix tremble, les idées s’embrouillent, le regard fuit. Tout ce qu’on savait semble s’évaporer face à un jury.
Avec la sophrologie, on peut se préparer autrement : mentalement, émotionnellement, physiquement. On travaille sur la respiration, la posture, la présence. On visualise la situation, on apprend à réguler le stress en amont, à poser sa voix, à rester stable.
L’objectif ? Pouvoir parler avec plus de calme, plus de clarté, plus de confiance — même quand l’enjeu est important.
Retrouver un sommeil réparateur
Quand la pression monte, le sommeil est souvent le premier à trinquer. On se couche tard, on rumine, on dort mal. Et ça devient un cercle vicieux : moins on dort, moins on récupère, plus on se sent vulnérable.
Grâce à des exercices simples et accessibles, la sophrologie peut aider à réinstaller un climat de détente, à relâcher le corps, à ralentir les pensées. On recrée petit à petit un rituel d’endormissement plus serein.
Et mieux dormir, ce n’est pas un luxe : c’est une des conditions clés pour mieux apprendre, mieux retenir, mieux tenir sur la durée.
Apaiser les insécurités sociales et la solitude
Certain·es étudiant·es vivent aussi les études comme une période d’isolement. Ce n’est pas toujours visible. Mais il y a celles et ceux qui n’osent pas parler, qui ne trouvent pas leur place dans les groupes, qui n’arrivent pas à créer du lien parce que tout, à l’intérieur, vacille.
La sophrologie propose un espace où l’on peut revenir à soi, en douceur, sans pression, sans performance. On y travaille le sentiment de sécurité intérieure, la conscience du corps, l’estime de soi.
Ce travail peut aider à se sentir plus solide face au regard des autres, à sortir de la peur du jugement, à retrouver un certain confort dans les échanges — et parfois, simplement, à ne plus se sentir si seul·e.
Pourquoi la sophrologie à distance est tout adaptée
Les séances se déroulent en visio, dans un format simple et flexible. Contrairement à d’autres approches, la sophrologie ne nécessite aucun contact physique. Tout passe par la voix, par les consignes guidées, par la relation verbale.
À distance, cela permet :
* d’économiser du temps et de l’énergie (pas de trajet),
* de pratiquer depuis un lieu familier, plus rassurant,
* de s’intégrer facilement dans un emploi du temps chargé,
* d’adapter l’accompagnement au rythme de l’année : examens, concours, périodes de relâche…
Un soutien qui dure au-delà des séances
Entre deux rendez-vous, je propose aussi des audios guidés (préparation mentale, détente, endormissement, anti-stress…) et des exercices à refaire en autonomie, selon les besoins.
Ce sont des ressources simples, pensées pour soutenir les étudiant·es dans leur quotidien : un outil pour réguler la pression, retrouver un souffle, une concentration, une stabilité.
L’anxiété est une peur par anticipation. En essayant de s’en débarrasser, il n’est pas rare que nous cherchions à supprimer tout ce qui pourrait la déclencher. Seulement, si chercher à se protéger et à s’écouter est important, cela ne devrait pas entacher tous les moments de potentielles légèreté et de joie.
Pour ne pas traverser ses études en apnée.
Les études ne devraient pas être un tunnel de pression à traverser seul·e.
La sophrologie peut offrir un espace de pause, de recul, d’écoute, au moment où tout semble s’accélérer.
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